Sökformulär

chances d´éducation

Les migrations de travail : une question qui concerne aussi les enfants et les jeunes

Upphovsperson: Thorsen, Dorte
Utgivare: Nordiska Afrikainstitutet | Uppsala : Nordiska Afrikainstitutet
År: 2009
Ämnesord: migration du travail, marché du travail, chômage des jeunes, travail des enfants, migration rurale-urbaine, accès à l´éducation, chances d´éducation, l'Afrique, SOCIAL SCIENCES, SAMHÄLLSVETENSKAP
Un effort politique considérable a été fait pour tendre à l’élimination du travail des enfants et l’attention se concentre actuellement sur la question de la création d’emploi pour les jeunes. La plupart des solutions proposées partent du principe que l’éducation est une composante fondamentale de l’enfance et que le manque d’éducation constitue un obstacle majeur à l’emploi des jeunes. Les difficultés prolongées que ces derniers rencontrent pour trouver un emploi à l’issue de leur scolarisation ou d’une formation professionnelle ne sont considérées qu’en termes de programmes éducatifs mal adaptés et de barrières économiques à l’entreprenariat des jeunes. Le travail des enfants (en dessous de 18 ans) est en soi un objet de débats, tandis que les migrations de travail des jeunes sont absentes des stratégies de développement suédoises et danoises les plus récentes en direction de l’Afrique.En rapprochant les réflexions sur le travail des enfants et l’emploi des jeunes – habituellement traitées séparément et par des organisations différentes – ce numéro de Policy Notes met en lumière une série de questions à prendre en compte dans les politiques de développement contextualisées. Deux arguments principaux sont développés:-Le centrage sur la scolarisation rend invisibles les enfants travailleurs et les savoirs qu’ils acquièrent en dehors de l’école.-Le centrage sur la formation technique/professionnelle comme étant le plus sûr moyen pour les jeunes d’accéder à l’emploi ignore les inégalités entre mondes rural et urbain, ainsi que les modalités de l’organisation du marché du travail en Afrique.